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Ouverture : Cette nouvelle rubrique va enfin combler un grand vide dans notre site et apportera, je l'espère, des éclairages utiles à tous les historiens de l'orgue, tout en suscitant - je le souhaite ardemment - des réactions, des questions, des échanges d'information. Elle comportera au fil des mises à jour tous les éléments susceptibles d'intérêt historique que j'ai pu rassembler de 1972 à nos jours... et que je devrai exhumer de mon capharnaüm domestique.

  • Acte I : HISTORIQUE par Pierre Brossard (1972).

  • NDLR : Grâce à une annonce sur ce site, j'ai enfin pu contacter Pierre Brossard, que j'avais perdu de vue de puis 1973 ! Le texte ci-après sera donc bientôt revu et corrigé par son auteur, résidant près de Hanovre. Donc un peu de patience encore...

    Christophe MOUCHEREL et son temps .

    Les Orgues de l'Abbatiale de Mouzon furent construites entre 1723 et 1725 par Christophe Moucherel. C'est la neuvième réalisation de Moucherel dans le nord-est de la France ; c'est aussi sa plus grande œuvre dans cette région.

    Christophe Moucherel est né le 6 septembre 1686 à Toul ; il commença à exercer la facture d'orgue en 1716 et son premier orgue fut celui de l'Abbaye de Bouzonville qui fut reçu le 1er avril 1717 (1). Moucherel était établi à Metz ; cette première réalisation eut un tel retentissement que l'un de ses amis, le facteur Legros de Metz chercha à lui attirer des ennuis pour lui faire quitter la facture d'orgues (2). Entre 1718 et 1721, Claude Legros meurt et Moucherel obtient pour ainsi dire le monopole des orgues de la région. En 1719, Moucherel réalise son premier orgue dans la région meusienne : il s'agit de la reconstruction de 1'orgue de Stenay qui avait été commencé et laissé inachevé (?) par le facteur Boizard de Sedan en 1716 ; le buffet de l'orgue encore existant est de Boizard et non de Moucherel (2). Cet orgue fut reçu le 12 Mars 1719 et parmi les experts était Dom Amant, l'organiste de l'Abbaye de Mouzon ; ceci est d'importance en ce qui nous concerne : c'est sûrement grâce à cette réalisation que Moucherel fut appelé à Mouzon.

    Entre 1719 et 1725 Moucherel construisit plusieurs autres orgues : celles de l'Abbaye de Wadgassen, un " huit pieds construit par des Allemands " ; le buffet magnifiquement sculpté de cet orgue existe encore à Berus, au sud de Sarrelouis. En 1721, Moucherel termine l'orgue d'Étain ; c'est pendant ce travail qu'il engage un apprenti qui deviendra célèbre : Parizot (4). Après être resté huit ans avec son maître, il se mettra à la mode de Paris chez les plus célèbres facteurs du moment : les Clicquot. En même temps qu'Étain, Moucherel travaille à un orgue à Metz dont il reste, semble-t-il, le buffet vide à Marsal (Moselle ) : celui de l'Abbaye bénédictine St Symphorien.

    Nous avons remarqué que Moucherel avait presque toujours deux orgues en chantier : en 1723 il travaille à Mouzon et à Thionville ; du deuxième instrument le buffet de Positif semblable presque jusque dans le détail à celui de Mouzon existe encore à l'église Saint Maximin de cette ville (5). Moucherel nous décrit dans son ouvrage l'orgue de Mouzon : nous apprenons seulement qu'il s'agissait d'un grand huit pieds avec bourdon de seize, pédale séparée, quatre claviers, positif, écho et cornet de récit. Ces brèves indications, la composition actuelle de l'orgue, et la connaissance des autres orgues de Moucherel, nous permettent de reconstituer à peu de choses près la composition d'origine :

    (NDLR : la découverte d'archives de Pol Renault et d'inscriptions à l'encre lors du décapage du buffet ont permis d'affiner cette composition d'origine supposée par Pierre Brossard)

    Positif : montre 4', bourdon 8', flûte 4', nasard, doublette, tierce, larigot, fourniture, cromorne.

    Grand Orgue : montre 8', bourdon 16', bourdon 8', prestant, flûte 4 ', grosse tierce, nasard, doublette, tierce, fourniture, cymbale, cornet, trompette, clairon, voix humaine.

    Récit : cornet.

    Écho : bourdon 8', flûte 4', nasard, doublette, tierce, fourniture, cromorne.

    Pédale : flûte 8', flûte 4', trompette 8', clairon 4'.

    L'Orgue possédait aussi deux tremblants.

    Après ses travaux à Thionville et Mouzon, Moucherel ne construisit que le petit instrument de Saint Gengoulph de Metz qui n'avait que seize jeux et fut terminé en 1727. Moucherel nous dit avoir entrepris encore trois autres orgues. Toujours est-il que fin 1727 Moucherel quitte Metz pour Paris, bien décidé à ne plus pratiquer la facture. Que s'est-il passé ? A deux reprises, il fut payé en monnaie de papier et perdit considérablement à cause de la dévaluation des espèces. Un facteur nouveau s'établit à Metz ; Moucherel nous dit : " un fils de facteur de Liège " ; il s'agit de Joseph Le Picard, fils de Philippe Le Picard, et frère du célèbre Jean-Baptiste Le Picard, auteur de nombreuses orgues au pays de Liège ; le buffet de ces instruments est visiblement inspiré de Mouzon (6). Joseph Le Picard épouse en 1727 la fille d'un riche Messin. Il obtient le marché de l'orgue de Saint Martin de Metz (?) ; peut-être est-ce par respect pour Moucherel que le Positif de cet orgue sera expressément sur " le modèle de Saint Vincent ", orgue reconstruit par Moucherel en 1718.

    Joseph le Picard construisit aussi 1'orgue de l'Abbaye de Villers-Bettnach dont le buffet existe toujours à Boulay (Moselle)(8).

    Moucherel quitta donc Metz en prenant avec lui Parizot, il alla à Paris et de là prit le chemin du midi où les buffets des orgues d'Albi et Narbonne témoignent encore de son art.

    L'orgue de Mouzon après Moucherel

    Nous ignorons pratiquement tout du sort de 1'Orgue de Mouzon après sa construction ; les recherches d'archives actuellement en cours nous éclaireront peut-être ?

    Une première fois, 1'orgue eut à souffrir de 1'injustice des temps : lors de la restauration complète de l'Abbatiale par Boeswillwald, l'orgue, jusqu'alors sur la tribune du transept nord, fut transporté à l'actuelle tribune ouest (en 1878). Les splendides consoles qui supportaient le Positif traînent dans une tribune du chœur ; deux masques à figure d'homme barbu sont maintenant à la sacristie. La balustrade de la tribune ancienne fut réutilisée, certes, mais à l'envers...

    On remonta l'orgue tant bien que mal, semble-t-il ; le Positif jadis en encorbellement a aujourd'hui sa montre au ras de la tribune. L'orgue eut à souffrir des hostilités et il fut réparé et " modernisé " en 1924. En 1950, l'orgue fut à nouveau relevé par le facteur Kœnig de Paris et en 1955 par Loridan de Tourcoing.

    Visité par plusieurs spécialistes, dont Félix Raugel, on parle depuis longtemps de le restaurer. Monsieur Le Chanoine Lallemand, Curé-doyen de Mouzon a décidé, avant de partir vers une autre paroisse de réaliser un vœu émis depuis bien des années. Les facteurs belges Messieurs Gomrée, père et fils, vont réaliser ce travail cet été. Puissent les Mouzonnais aider à mener à bien cette tâche pour laquelle se dépensent tant Monsieur le Doyen Lallemand, Monsieur L'abbé Laprade, nouveau Curé-doyen de la paroisse, Monsieur Legris, Maire de la Commune, un jeune professeur au C.E.G. de Mouzon, et le signataire de ces lignes.


    L'orgue avant restauration

    L'état actuel de l'instrument

    Les buffets : Christophe Moucherel était doué en bien des choses ; il fut cependant aidé à Mouzon de deux autres artisans de la région pour la confection du buffet ; le sculpteur Jacques Lemaire et le menuisier Henry Baillard de Stenay.

    Le grand buffet est à cinq tourelles : trois petites et deux grandes. Le plan de ce buffet avec ses plates-faces incurvées n'est pas du tout normal au dix-huitième siècle ainsi que le prétend François Souchal dans son ouvrage sur l'Abbatiale de Mouzon (9). Le grand buffet de Mouzon est le premier de quelques très rares buffets de ce type : celui de Saint-Roch à Paris, celui de Pézenas et quelques buffets belges sortis de l'atelier de J.B. le Picard : Herkenrode ; et de Robustelli (élève de le Picard) : Helmond (anciennement à l'Abbaye d'Averbode). Un autre buffet du même plan ne fut jamais réalisé : le projet initial pour Albi.

    Le petit buffet est à trois tourelles avec la plus grande au centre ; mais une fois de plus nous observons à Mouzon une nouveauté ou peut-être la reprise d'un plan plus ancien du nord des Pays Bas (?) : les tourelles latérales sont accompagnées de magnifiques jouées incurvées reprises encore une fois à Herkenrode par J.B. le Picard. Seul le buffet du Positif de Saint-Maximin de Thionville que nous attribuons à Moucherel (voir plus haut) répète la même disposition (les tuyaux dans les jouées latérales ont été rajoutés au 19e siècle).

    Les deux buffets présentent un ensemble unique, moins grandiose qu'Albi ou Narbonne peut-être, mais avec plus d'unité et d'équilibre dans la conception. Le buffet de Grand Orgue avec ses cinq tourelles, dont les plus grandes sont si bien escortées par les plates-faces et les tourelles plus petites, donne à la fois une progression et une diminution : deux grandes tourelles, trois petites, quatre plates-faces encore plus petites : nous avons ici un équilibre mathématique. Ce magnifique ensemble est soutenu par un immense soubassement presque aussi important que lui. Les tourelles et les plates-faces des buffets sont de l'ordre ionique avec leur frise denticulée.

    Les claires-voies des tourelles du grand buffet sont ornées de têtes d'anges. Les trois petites tourelles sont surmontées de statues : au centre, la vierge tenant 1'enfant Dieu sur son bras ; aux extrémités deux anges, l'un tenant une palme, l'autre embouchant une trompette. (NDLR : on a pu voir au démontage que les deux anges soufflaient dans une trompe)

    Sur les deux grandes tourelles rien que des consoles à volutes soutenant des guirlandes de fleurs. Le soubassement est encadré par les atlantes barbus demi-nus supportant les tourelles latérales. Entre les tourelles et les montants des plates-faces nous remarquons des volutes d'où pendent des guirlandes de fleurs que nous retrouvons au soubassement, au-dessus des grands panneaux ornés d'instruments de musique : trompettes, violons, serpents, hautbois, bassons, flûtes de pan, lyres et flageolets ; presque tout le monde musical d'alors...

    Le buffet du Positif en avant du grand corps est flanqué de deux magnifiques jouées ventrues de même hauteur que les tourelles latérales. Nous retrouvons ici le même décor ; seules des roses ont remplacé les têtes d'anges dans les claires-voies des tourelles couronnées d'un délicieux concert d'angelots potelés. Sous la torsade au pied des tourelles et plates-faces court une frise de lambrequins ; seule note insolite : sous la grande tourelle, un masque barbu aux oreilles pointues tirait une langue rouge aux assistants qui osaient détourner leurs regards de l'autel où se déroulait le service divin... quand l'organiste actionnait un mécanisme connu de lui seul !

    Vus de la nef, ces deux buffets semblent en bon état malgré le bien vilain enduit dont ils sont couverts. Mais, en y regardant de plus près, on découvre que la frise des lambrequins est incomplète, que l'une des claires-voies du Positif a disparu, que l'une ou l'autre volute est renversée ou absente.

    Le visiteur monté à ta tribune remarquera que ce que je viens de décrire en détail jusqu'à maintenant n'est qu'une partie du buffet de l'orgue : ce qu'on nomme la façade. Mais le buffet ou les buffets d'un orgue ne sont pas seulement une façade mais bien un buffet, c'est-à-dire un meuble presque fermé (jouant aussi le rôle de caisse de résonance) avec un contenu. Dans certaines orgues, le mot " buffet " est encore plus justifié qu'à Mouzon puisqu'il fallait ouvrir d'abord des portes pour dévoiler la tuyauterie de la montre (le facteur d'orgues nomme " montre " les tuyaux qui sont en façade et qui forment l'un des ornements du buffet).

    Les deux buffets de l'Orgue de Mouzon n'ont pas été transformés depuis leur construction (NDLR : à l'exception du Positif dont les jouées latérales n'étaient pas d'origine), ce qui n'est pas le cas dans de nombreuses églises, où la profondeur du buffet a souvent été considérablement augmentée afin de loger un plus grand nombre de jeux. A Mouzon, on a seulement placé quelques tuyaux trop gros de la Pédale à l'extérieur, derrière les ailes latérales. Une autre transformation invisible de la nef est la boîte expressive du clavier de Récit qui dépasse légèrement le haut du buffet ; ici encore il n'y a que moindre mal ; nombreux sont les buffets anciens défigurés par une boîte expressive les "couronnant".

    L'instrument

    Après avoir décrit le buffet, passons à l'instrument lui-même. L'orgue possède aujourd'hui trois claviers manuels et un clavier de Pédale. A l'origine, l'instrument avait quatre claviers manuels. C'est donc que l'on a transformé au cours des âges la composition de l'Orgue (NDLR : c'est Déjardin en 1878). Le visiteur venant à la console voyait, jusqu'en juillet 1972, deux doubles rangées de tirants de jeux de chaque côté des claviers.

    De haut en bas, et de gauche à droite :

    L'orgue de Mouzon a-t-il encore tous ces jeux ? Hélas non, les jeux suivis d'un astérisque n'existent plus. Quand on examine les sommiers, on remarque justement les places vides. Ce qui intéressera sûrement le lecteur est que certains des jeux actuels entraient dans la composition d'origine. Ces jeux existants ne datent pas de l'orgue de Moucherel ; seuls deux jeux, la flûte 4 et le cor de nuit du Récit sont plus anciens que les autres, ainsi que dix tuyaux minuscules au Positif.

    L 'orgue de Mouzon a beaucoup souffert pendant les guerres et a subi probablement le même sort que les orgues de Renwez et Donchery, pour ne citer que ceux-ci, qui sont aujourd'hui encore vides de leur tuyauterie... (NDLR : oui, en 1917). La soufflerie et la mécanique ne sont pas d'origine ; les sommiers de Pédale sont de Moucherel mais en mauvais état ; les sommiers de Grand Orgue, Positif et Récit datent certainement de 1878.

    NOTES

    1. - Nous connaissons assez bien la vie et l'œuvre de Christophe Moucherel grâce à son " Mémoire instructif... " qu'il publia à Rodez en 1724. La partie de cet ouvrage concernant la vie de Moucherel et la facture d'orgues vient d'être réimprimée dans le premier tome de l'ouvrage de Norbert Dufourcq " Le livre de l'orgue français ", publié à Paris en 1971.

    2. - Les Legros étaient une vraie dynastie de facteurs d'orgues et d'organistes. Les plus célèbres facteurs de cette famille étaient Georges et Claude Legros. Ce dernier était l'élève d'Alexandre Thierry. Les Legros étaient des facteurs de grande réputation qui concurrencèrent et précédèrent les frères Silbermann. L'un des fils de Claude Legros était organiste de la Cathédrale de Verdun et reçut de nombreuses orgues de Moucherel.

    3. - Le facteur Jean Boizard de Sedan n'est pas cité par Moucherel dans son " Mémoire " ; il était cependant l'auteur de nombreuses orgues dans la région meusienne : Donchery, Dun-sur-Meuse, Vervins, Avioth, Stenay, Saint Michel en Thiérache ; ce dernier instrument est le seul presque intégralement conservé ; de tous les autres instruments il ne reste que le buffet, la plupart du temps en ruines... Boizard mourut pendant les travaux de construction de l'orgue de Stenay où il tomba dans un escalier " par la trop grande quantité de vin qu'il avoit pris " (of Félix Raugel, les Orgues de Notre Dame d'Avioth dans "L'Orgue" 1971 - N° 128 page 59).

    L'orgue d'Avioth fut terminé après une expertise du facteur Picard de Liège par le facteur Boudos de Vervins, auteur des orgues de Novy-Chevrières. Boudos fit aussi des travaux à 1'orgue monumental de Saint Quentin ; ces travaux furent reçus par Antoine Picard, organiste et facteur à Noyon, frère de Philippe le Picard qui expertisa Avioth. Ainsi, de fil en aiguille, toute l'histoire de la facture d'orgues pourrait s'enchaîner...

    4. - Parizot était originaire d'Étain ; il construisit en Normandie les orgues de Saint Rémy de Dieppe, de Mondaye et Falaise (voir pour plus de détails l'article " Parizot " de mon maître Pierre Hardouin dans l'encyclopédie M.G.G.).

    5. - Sur cet orgue, consulter la splendide brochure publiée à 1'occasion de la reconstruction par le facteur strasbourgeois Alfred Kern (Renaissance de l'orgue Saint-Maximin de Thionville, Thionville 1969, avec articles de G. Stiller, J. Raber, B. Fillstroff et J. Fonteneau).

    6. - Sur les Le Picard, article " Le Picard " dans M.G.G. du Dr Vente ; et, plus récemment, Fl. Peeters et M.A. Vente : " L'orgue et sa musique dans les Pays-Bas et la Principauté de Liège du 16e au 18e siècle ", Anvers 1971. Les orgues de Jean-Baptiste Le Picard ont hélas presque toutes disparu. L'orgue de Herkenrode transporté à Louvain où il disparut pendant la dernière guerre était inspiré, pour ce qui est du buffet, de l'orgue de Mouzcn. Le grand buffet possédait six tourelles au lieu de cinq, mais leur disposition était analogue.

    7. - L'Abbé Pierre Schontz travaille actuellement à un ouvrage sur les orgues de son église. Qu'il soit remercié ici pour son aide apportée dans mes recherches en Lorraine.

    8. - Une photographie de cet instrument sera publiée par l'Abbé Schontz dans son ouvrage sur les orgues de Metz ainsi que le dessin de 1'orgue de Saint-Martin.

    9. - François Souchal : " L'Abbatiale de Mouzon ", Charleville-Mézières 1967.

    10. - Des photographies de ces instruments et de la plupart des orgues de France sont publiées dans le second tome de l'ouvrage de Norbert Dufourcq : " Le livre de l'Orgue ".

    N.B. - La plupart des rapprochements entre les instruments ainsi que les détails biographiques sont publiés ici pour la première fois. Le chapitre intitulé " Christophe Moucherel " et les notes ici très brèves seront repris plus en détail dans un article qui paraîtra dans la revue " Organ Yearbook " et dans la thèse de doctorat actuellement en préparation.

    Pierre BROSSARD, in Orgues de Mouzon, éd. des " Amis du Vieux Mouzon ", 1972.

     

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